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Assurer, au moyen de la prévention du crime et de la victimisation, que les communautés soient saines et sécuritaires est un mandat clé du département de la Justice et des Services correctionnels. D’après les experts, chaque dollar dépensé en activités de prévention du crime entraîne des économies de sept dollars en coûts subséquents du système de justice criminelle, comme les services de police, l’aide juridique, les tribunaux, les services correctionnels et les probations. Compte tenu de la rentabilité de la prévention du crime, il est logique que toutes les Nations, y compris la nôtre, investissent dans des initiatives de prévention et de réduction du crime basées sur des connaissances scientifiques.

Ensemble, les trois concepts suivants constituent une approche robuste à la prévention du crime.

  1. La prévention du crime par le développement social (ou PCDS) consiste en des actions intégrées à long terme qui abordent les causes du crime et sont principalement centrées sur la réduction des facteurs de risques associés aux activités criminelles et sur l’amélioration des facteurs protecteurs qui réduisent ces risques. Le but de l’approche PCDS est de former des citoyens sains et responsables. Les parents, les éducateurs et les institutions cries peuvent tous participer.
  2. La prévention du crime par l’aménagement du milieu (ou PCAM) vise l’atteinte d’un « milieu aménagé », par exemple des communautés de logements et des espaces publics qui, s’ils ne sont pas conçus et entretenus correctement, peuvent devenir des sites où se produisent des crimes. La PCAM repose sur l’idée que beaucoup de crimes surviennent à cause de l’opportunisme et du contexte, et qu’avec les approches de conception PCAM appropriées (comme un éclairage adéquat dans les centres jeunesse, des caméras de surveillance dans les commerces de détail), ils peuvent être évités grâce à la « conception ».
  3. La prévention situationnelle de la criminalité (ou PSC) se penche sur les circonstances particulières dans lesquelles les gens interagissent les uns par rapport aux autres et avec l’environnement construit, détermine les combinaisons particulièrement risquées et recherche des solutions spécifiques à ces situations. Au sein du contexte communautaire, la PSC peut comprendre des stratégies comme les lignes téléphoniques de crise ou les comités de justice (par ex., pour aider à aborder les conflits avant qu’ils n’escaladent), des équipes d’approche communautaire, une présence policière améliorée, etc.

Ces trois formes de prévention du crime se complètent et créent des communautés sécuritaires et harmonieuses. Elles exigent cependant que tous les intervenants communautaires leur accordent du temps et s’engagent envers elles. La prévention du crime n’est pas un « programme », c’est un mode de vie.

 

Fonds de prévention du crime

Chaque année, le département de la Justice et des Services correctionnels fournit du financement pour aider les membres de la communauté à mettre en œuvre des initiatives dont l’objectif est de créer des communautés plus sécuritaires et engagées à travers Eeyou Istchee. Le fonds de prévention du crime compte parmi les quatre fonds disponibles.