Le département cri de la Justice et des Services correctionnels est fier d’accueillir les conférenciers suivants à sa conférence.
Conférenciers
Sénatrice Kim PateMembre du Comité permanent des peuples autochtonesMembre du Comité permanent des droits de la personneKim Pate a été nommée au Sénat du Canada le 10 novembre 2016. Accordant d’abord et avant tout la priorité à son rôle de mère auprès de Michael et Madison, elle est aussi une avocate qui s’est forgé une réputation enviable à l’échelle nationale. Elle a en effet consacré les 35 dernières années dans divers domaines entourant les systèmes juridique et pénal à défendre les personnes les plus marginalisées, victimisées, criminalisées et institutionnalisées au pays, en particulier les jeunes, les hommes et les femmes placés en établissement. La sénatrice Pate a décroché un diplôme avec distinction de la Faculté de droit de l’Université Dalhousie en 1984, dans le programme de droit clinique, et a fait des études supérieures en santé mentale dans le contexte judiciaire. Elle était directrice générale de l’Association canadienne des Sociétés Elizabeth Fry (ACSEF) de janvier 1992 jusqu’à sa nomination au Sénat en novembre 2016. L’ACSEF est une association de sociétés locales CAEFS qui offre des services en travaillant de concert auprès des femmes et des jeunes femmes, qu’elles soient autochtones, atteintes de maladies mentales ou d’affection incapacitante, issues d’une minorité visible, immigrantes, pauvres, isolées ou autrement dépourvues d’autres sources de soutien. Avant de se joindre à l’ACSEF, Kim a œuvré auprès de jeunes et des hommes en assumant diverses fonctions à la Société John Howard à Calgary, ainsi qu’au bureau national de la Société. Elle a mis sur pied des cours dans divers domaines (droit carcéral, droits de la personne et justice sociale, défense des femmes battues en cour) qu’elle a donnés aux facultés de droit de l’université d’Ottawa, l’Université Dalhousie et l’Université de la Saskatchewan. Elle a de plus été titulaire de la chaire Sallows en droits de la personne de la Faculté de droit de l’Université de la Saskatchewan, en 2014 et en 2015. Kim Pate est reconnue comme l’instigatrice de la Commission d’enquête sur certains événements survenus à la Prison des femmes de Kingston, présidée par la juge Louise Arbour. Durant l’enquête, elle a soutenu les femmes qui relataient leurs expériences, en plus de faire profiter de son expertise et de livrer des témoignages. Elle a convaincu le procureur général et ministre de la Justice d’entreprendre l’Examen de la légitime défense et de nommer la juge Lynn Ratushny pour examiner les déclarations de culpabilité et les sentences des femmes incarcérées pour avoir usé de force létale afin de se défendre elles-mêmes ou leurs enfants contre des hommes violents. Elle a ensuite travaillé sans relâche pour veiller à la mise en œuvre des nombreuses recommandations positives issues de la Commission d’enquête et de l’Examen. La sénatrice Pate a aidé à former des coalitions dans l’ensemble du pays avec d’autres groupes et organisations de promotion de l’égalité des femmes, de lutte contre le racisme, de lutte contre la pauvreté et de promotion des droits de la personne. À ce titre, elle a travaillé en collaboration avec des juristes et des avocats féministes, de même qu’avec d’autres professionnels, groupes de défense et militants de première ligne — tant dans les communautés autochtones qu’avec le personnel de maisons de transition et de centres d’aide aux victimes de viol. Kim Pate est membre de l’Ordre du Canada, récipiendaire de nombreux prix, dont le prix du gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne », du prix « Les assises » Bertha-Wilson remis par l’Association du Barreau canadien Canadian, et a reçu cinq doctorats honorifiques (Barreau du Haut-Canada, Université d’Ottawa, Université Carleton, Université St. Thomas et Université Wilfrid Laurier). Ses multiples publications, ses conférences au pays et à l’étranger, ses interventions stratégiques et son militantisme pour l’égalité réelle témoignent de son engagement envers de vastes changements sociaux, économiques et culturels. Elle poursuit ses efforts majeurs visant à sensibiliser la population aux questions d’inégalité des femmes et de leur traitement discriminatoire dans les sphères sociale, économique et de la justice. La sénatrice Pate croit fermement qu’il faut reconnaître et respecter l’apport des femmes qui ont vécu la marginalisation, la discrimination et l’oppression. Elle s’emploie à les valoriser et à favoriser l’autonomie des femmes. Elle garde contact avec les femmes incarcérées durant ses nombreuses visites dans les prisons fédérales du Canada et elle encourage fortement les avocats, universitaires, fournisseurs de service, juges et parlementaires à déployer des efforts semblables. La sénatrice Pate vit à Ottawa, en Ontario. |
L’honorable Tracy-Anne McPheeProcureure généraleMinistre de la Justice Ministre de l’ÉducationÉtablie à Whitehorse, Mme Tracy-Anne McPhee y mène une carrière remarquable dans le domaine juridique depuis 25 ans. Elle a été nommée ministre de la Justice, procureure générale et ministre de l’Éducation du Yukon en décembre 2016. Pendant ses années d'exercice comme avocate, elle se spécialise en poursuites pénales et de nature réglementaire, en droit administratif, en droit du travail et en protection de la jeunesse. Elle ne délaisse pas pour autant le domaine d’éducation. Ainsi, elle a préparé et donné une formation à l’intention des juges de paix du Yukon et de nombreux séminaires sur le droit administratif et le respect de la vie privée. À titre d’associée de la société On Board, Training and Consulting, elle a offert des formations et services personnalisés à des conseils, comités, commissions et tribunaux. Outre ses activités d'avocate, Mme McPhee a été ombudsman et commissaire à l’information et à la protection de la vie privée du Yukon (de 2007 à 2012) et a contribué à l’établissement du Tribunal avec option d’atténuation de la peine pour violence familiale (de 2001 à 2004). À titre bénévole, elle a assumé des postes importants à la Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada, au Barreau du Yukon, à la Maddison Chair in Northern Justice, à l’Association du Barreau canadien et à la Fondation du droit du Yukon, tant à l’échelle locale que nationale. Elle a siégé au conseil d'administration de la Banque alimentaire de Whitehorse et elle a été vice-présidente du conseil du McBride Museum of Yukon History et du Conseil scolaire de l’école secondaire F.H. Collins. Elle a été trésorière du Barreau du Yukon de 1997 à 2002. En 2002, elle est devenue la première femme nommée à la présidence du Barreau du Yukon, poste qu’elle a occupé pendant quatre ans. Sur la scène nationale, elle accède en 2006 à la présidence de la Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada, l’organisme chargé de coordonner les 14 ordres professionnels de juristes du pays, lesquels régissaient alors plus de 90 000 avocats et notaires canadiens dans l’intérêt du public. Première représentante du Nord à ce poste, elle a joué un rôle dans la signature d’une entente sur la mobilité nordique. Mme McPhee possède un baccalauréat ès arts de l’Université Dalhousie (1983), un baccalauréat en éducation de l’Université Saint Mary's (1984) et un baccalauréat en droit de l’Université Dalhousie (1990). Elle a été admise au Barreau du Haut-Canada et au Barreau du Yukon en 1992. Elle fait partie de la première promotion de diplômés de l’Université Dalhousie admis à la Bertha Wilson Honour Society, pour l’excellence de leur carrière et leurs contributions au droit et à la société. L’Association du Barreau canadien lui a remis un prix en reconnaissance de ses services exceptionnels. |
Sébastien GrammondJuge de la Cour fédéraleSébastien Grammond a été nommé juge de la Cour fédérale le 9 novembre 2017. Auparavant, il a été professeur et doyen de la Section de droit civil de l'Université d'Ottawa. Ses recherches ont porté sur la reconnaissance juridique de l'identité autochtone, les systèmes juridiques autochtones et la justice contractuelle. Il est l'auteur ou le coauteur de six livres et de nombreux articles sur le droit des autochtones, le droit constitutionnel et le droit des contrats, dont Identity Captured by Law: Membership in Canada's Indigenous Peoples and Linguistic Minorities (2009), Terms of Coexistence: Indigenous Peoples and Canadian Law (2013) et Quebec Contract Law (2e éd., 2016). Après des études en génie, il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en droit de l'Université de Montréal et un doctorat en droit de l'Université d'Oxford. Il a effectué un stage auprès du juge en chef Antonio Lamer de la Cour suprême. Il a ensuite travaillé au sein du cabinet Byers Casgrain (maintenant Dentons Canada) à Montréal et a poursuivi sa pratique en parallèle à sa carrière professorale. Membre des barreaux du Québec et de l'Ontario, il a plaidé plusieurs dossiers majeurs de droit constitutionnel et de droit civil devant la Cour suprême et de nombreuses affaires devant les tribunaux de première instance et d'appel. Son action bénévole a donné lieu à un jugement historique du Tribunal canadien des droits de la personne au sujet du sous-financement des services de protection de la jeunesse dans les communautés autochtones, ainsi qu'à des réformes législatives en matière de protection de la jeunesse, d'adoption coutumière et de droits des victimes d'agressions sexuelles. |
Dr. Abel BosumGrand chef du Gouvernement de la nation criM. Abel Bosum, un chef et négociateur cri, est actuellement grand chef du Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) dans le Nord québécois. Dans les années 1980 et 1990, il est chef des Cris d’Oujé-Bougoumou, qui avaient été exclus de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois historique et des activités forestières et minières sur leur territoire traditionnel. Grâce à ses efforts, sa communauté, auparavant marginalisée, retrouve son dynamisme et elle est reconnue pour son approche novatrice en aménagement communautaire, reposant sur le mariage des valeurs traditionnelles cries et de la technologie moderne. Le nouveau village d’Oujé-Bougoumou a obtenu une notoriété à l’échelle nationale et internationale. Il s'est vu décerner l’un des 50 prix remis à des collectivités à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour ses réalisations dans le domaine du développement communautaire et a été lauréat dans la catégorie des meilleurs établissements humains lors de la Conférence Habitat II de l’ONU. En 2000, l’Allemagne a invité le village à participer à l’exposition universelle d’Hanovre. M. Bosum a une impressionnante feuille de route, parmi lesquels figurent ses mandats de négociateur en chef du Grand Conseil des Cris et de président de la Fondation Aanischaaukamikw et de l’Institut culturel cri Aanischaaukamikw. Élu grand chef en 2017, M. Bosum a été nommé membre de l’Ordre du Canada plus tôt cette année. Ses priorités comme grand chef sont la promotion de la culture crie et la préservation de la langue et des traditions cries. Il tient aussi à renforcer les capacités au sein des jeunes Cris. |
Dr. Wilton LittlechildGrand chef et commissaire à la vérité et à la réconciliationM. Wilton Littlechild est un pionnier du mouvement mondial visant à faire respecter les droits des peuples autochtones et un ardent défenseur de la mise en œuvre des traités entre les Autochtones et la Couronne. Il est membre fondateur de l’Initiative autochtone pour la paix et a siégé à la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Dans sa collectivité, il a été nommé chef honoraire des Cris Maskwacis, la plus haute distinction qu’un Autochtone peut recevoir dans sa culture. Récipiendaire de l’Ordre d'excellence de l'Alberta et de l’Ordre du Canada, M. Littlechild est un sportif et un athlète passionné, qui a remporté des dizaines de championnats régionaux, provinciaux, nationaux et internationaux. Il est l’un des fondateurs des Jeux autochtones de l’Amérique du Nord et il a été sélectionné comme porteur de flambeau et ambassadeur lors des Jeux olympiques d'hiver de 2010. |
Manley Alan Begay fils, Ed.D.Professeur (permanent), Department of Applied Indigenous Studies et Department of Politics and International Affairs, College of Social and Behavioral Sciences et
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Experts nationaux et internationaux
Dr. Beverly JacobsUniversité de WindsorMme Beverley Jacobs est professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université de Windsor et elle exerce le droit à temps partiel dans sa collectivité du Territoire des Six Nations de la rivière Grand. Elle a récemment terminé un doctorat interdisciplinaire de l’Université de Calgary en droit (droits ancestraux et issus de traités et traditions juridiques des peuples autochtones), en approche holistique en santé autochtone et en méthodologies de recherche autochtone. Mme Jacobs a obtenu un baccalauréat en droit de l’Université de Windsor en 1994 et une maîtrise en droit de l’Université de Saskatchewan en 2000. Elle est également consultante/chercheuse/auteure/oratrice et elle a assumé la présidence de l’Association des femmes autochtones du Canada (de 2004 à 2009). Les questions de paix et de sécurité des autochtones la passionnent. Depuis un quart de siècle, une bonne partie de ses travaux ont porté sur la lutte contre la violence, le rétablissement des traditions, valeurs, croyances et lois autochtones et la décolonisation des lois eurocentriques. Elle continue de défendre les intérêts des familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées et d’informer le public sur l’histoire et les répercussions de la colonisation, et les traumatismes subséquents parmi la population autochtone, en particulier chez les femmes et les filles autochtones d'aujourd’hui. Le gouvernement du Canada a annoncé le 29 juin 2018 la nomination de Mme Jacobs comme membre de l'Ordre du Canada. L'Allemagne et la France lui ont décerné le prix franco-allemand des droits de l’Homme et de l’État de droit pour la ferveur avec laquelle elle défend les questions relatives aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées au Canada. Elle est mère d'Ashley et grand-mère de Nicholas (17), Tessa (15), Bryson (10) et Kenna (8). Son conjoint est Patrick Sandy, un Mohawk du clan de l’ours. |
Dr. Debra PeplerUniversité de York
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Dr. Harry StefanakisPsychologue
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Dr. Ivan ZingerEnquêteur correctionnel du CanadaM. Ivan Zinger a obtenu un diplôme en common law de l’Université d’Ottawa en 1992 et il a fait son stage comme adjoint judiciaire à la Cour fédérale du Canada. En 1999, il a obtenu un doctorat de l’Université Carleton (Ottawa) en psychologie du comportement criminel. Il est professeur auxiliaire au département de droit de l’Université Carleton. Au fil des ans, M. Zinger a acquis une expertise des droits de la personne et du droit carcéral à l’échelle nationale et internationale. Il a publié de nombreux articles universitaires sur divers sujets, notamment la surveillance des autorités correctionnelles, l’éthique, les délinquants dangereux, le traitement correctionnel, le diagnostic de la psychopathie, la mise en liberté sous condition, l’isolement en milieu carcéral et l’impact sur les services correctionnels de politiques sévères en matière de maintien de l’ordre. M. Zinger est le récipiendaire du Prix de partenariat 2014 de l’Association professionnelle des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (APEX) pour avoir « contribué à rehausser la sécurité des collectivités en établissant des partenariats solides et efficaces partout au pays et à l’étranger et en contribuant à la mise en place de pratiques correctionnelles plus efficaces au Canada ». Ce prix prestigieux est l’un des six prix présentés chaque année par l’APEX. |
Dr. Mark HarrisUniversité de Colombie Britanique
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Henri TremblayMédiateur, conférencier et praticien en résolution de conflitsM. Henri Tremblay travaille à titre de spécialiste et de médiateur en résolution de conflits depuis plus de 20 ans. Il a œuvré dans les domaines de la formation, de la toxicomanie, des communications, de la gestion et du développement communautaire et occupé divers postes supérieurs auprès d’organismes gouvernementaux. M. Tremblay détient un baccalauréat de l’Université d’Ottawa et il est membre estimé de l’Institut canadien pour la résolution des conflits (août 1997). Il est également médiateur agréé de l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec. |
Howard SapersConseiller indépendant pour la réforme des Services correctionnels de l’Ontario
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Irene NeeposhModératriceMme Irene Neeposh, de la collectivité de Waswanipi au Québec, est propriétaire-fondatrice de SKY Community Economic Development Services, une société de services aux entreprises qui a pour mission d’aider les communautés autochtones à réaliser des études de marché, de même qu’à mettre au point des produits et services et à les commercialiser. Elle possède également plus de dix ans d’expérience de travail auprès de différents organismes gouvernementaux des Premières Nations. Mme Neeposh détient un baccalauréat en sciences politiques ainsi qu’un diplôme en commerce et marketing et un certificat d’études supérieures en études de marché et veille stratégique. Elle a aussi élaboré des programmes éducatifs, notamment sur l’établissement d’un budget personnel, la fixation d’objectifs, les habiletés fondamentales et l’éthique du travail, le service à la clientèle et plus récemment, sur l’entrepreneuriat. Dans le cadre de ses efforts continus visant à accroître les possibilités économiques qui s’offrent aux Cris, elle siège à divers comités et conseils, dont les suivants : le Conseil du Gouvernement de la nation crie, le Comité consultatif sur la justice, la commission de police et le comité de gouvernance du Bureau de l’indemnité. Elle représente également les femmes cries à la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador. |
Jane DicksonUniversité de CarletonJane Dickson est professeure de droit et d’études juridiques à l'Université Carleton, où elle enseigne et fait de la recherche dans le domaine des peuples autochtones, de la justice pénale et des répercussions de la colonisation et du traumatisme historique sur les collectivités autochtones. Elle possède une vaste expérience de recherche et de renforcement des capacités de base au sein des collectivités autochtones. Elle est actuellement chercheuse principale d'un projet national de recherche de quatre ans subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines visant à documenter l’incidence des preuves du contexte social devant les tribunaux Gladue sur la surreprésentation des Autochtones dans les établissements carcéraux. Mme Dickson a été conseillère juridique auprès du Gouvernement de la nation crie et a travaillé avec les Mohawks de Kahnawake sur différents enjeux, dont la justice traditionnelle, la citoyenneté et l’appartenance, et les droits transfrontaliers. En plus de ces mandats, elle a été commissaire aux revendications des Indiens pour la Commission des revendications particulières des Indiens de 2002 à 2009 et elle a suivi une formation complète en médiation. Elle a fait des témoignages devant différents comités parlementaires et sénatoriaux au sujet des Peuples autochtones et de leurs enjeux, et a été invitée à joindre des groupes d’experts sur la justice tribale et la défense des démunis du National Institute of Justice du département de la Justice des États-Unis. Mme Dickson a également agi comme témoin expert auprès du Tribunal canadien des droits de la personne et de la Cour fédérale du Canada et elle a obtenu de nombreuses distinctions universitaires et prix, dont la Médaille d'or du Gouverneur général et la chaire de professeur invité Leverhume. Son plus récent ouvrage, intitulé By Law or In Justice: The Indian Specific Claims Commission and the Struggle for Indigenous Justice (UBC Press, 2018), revisite ses expériences lorsqu’elle siégeait à la Commission des revendications particulières des Indiens. Elle est en train de rédiger un livre sur les rapports Gladue qui sera publié par University of Toronto Press. |
Jennifer PrestonExperte UNDRIP
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Marie-Josée ParentConseillère associée à la culture et à la réconciliation, comité exécutif de la Ville de Montréal, Conseillère de ville du district Champlain-L'île-des-Sœurs, Verdun, Montréal
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Matthew M. Young
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Nicole CharronInstitut canadien pour la résolution des conflitsNicole Charron est consultante en développement organisationnel depuis plus de 25 ans. Elle pratique divers processus de résolution informelle des conflits, dont la médiation, l’accompagnement en situation de conflits, l’intervention auprès de groupes en difficulté en plus d’offrir des ateliers ici et à l’étranger dans le domaine des compétences en gestion des conflits dans l’espoir de consolider la paix. Elle a été la première récipiendaire du prix Women Building Peace Award remis par la Canadian Department of Peace Initiative et le Service civil de la paix Canada. Médiatrice agréée de l’Institut d’arbitrage et de médiation du Canada, elle est inscrite au répertoire des médiateurs du programme des affaires politiques des Nations Unies. Consultante en développement organisationnel depuis plus d’un quart de siècle, elle pratique aussi les modes alternatifs de règlement de conflits (MARC). Elle a été formatrice auprès des Cris et est membre estimée de l’Institut canadien pour la résolution des conflits. |
Paul JoffeAvocat et expert UNDRIP
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Vern Neufeld Redekop
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